(c) LAAC

Connaissez-vous le LAAC ? J’ai découvert cet Atelier d’Art Chorégraphique, fondé par Nicolas Le Riche et Clairemarie Osta, danseurs étoiles de l’Opéra de Paris, et installé au cœur du Théâtre des Champs-Élysées, lors de l’exposition « Histoire(s) de graffitis » au Château de Vincennes.

Le LAAC est en effet l’un des partenaires de « Mission Graffiti », le jeu transmedia lancé jusqu’au 16 septembre par le Centre des Monuments Nationaux. Au cours de la visite et de manière tout à fait inattendue, une danseuse nous a offert une parenthèse enchantée (pour en savoir plus, lisez : Partez à la découverte d' »Histoire(s) de graffitis » au Château de Vincennes !)

Dimanche dernier, j’ai pu découvrir la 3è édition de LAAC en scène(s), un spectacle qui clôture la saison actuelle du LAAC et qui s’est déroulé au Théâtre des Champs-Elysées.

(c) Théâtre des Champs-Elysées

Cette représentation unique illustre une année de cours, d’ateliers, d’échanges et de création, animés avec passion par les danseurs étoiles Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche.

Accompagner, apprendre, partager, entraîner, construire et transmettre sont les raisons d’être du LAAC, dont l’objectif est de préparer au mieux une nouvelle génération de danseurs amateurs et professionnels vers la scène.

(c) LAAC

Ce spectacle exceptionnel « LAAC en Cygnes », clin d’oeil au Lac de Cygnes, propose une étude du répertoire, son fondement historique et esthétique. Il incite à imaginer une création autour de notions proches comme la métamorphose, l’eau, le conte de fée, la migration, l’oiseau. Les élèves racontent alors LEUR Lac des Cygnes dans une vision revisitée très personnelle.

Pour l’occasion, les apprentis du  LAAC sont rejoints par la Royale Swedish Ballet School de Stockholm, l’Ecole de danse et le Ballet Junior de Genève et les élèves de la Palucca de Dresde.

J’ai beaucoup aimé ce mélange de danse classique et contemporaine. C’était très émouvant de voir évoluer ces jeunes danseurs sur scène et j’ai été bluffée par la qualité de la prestation qu’ils nous ont offerte.

Ils ont tous montré à la fois une grande maîtrise technique de leur art et ont exécuté leurs chorégraphies avec beaucoup d’élégance, tout en prenant du plaisir et en savourant ce moment unique.

Il y avait aussi de la légèreté dans leurs pas, on avait parfois l’impression qu’ils étaient comme « suspendus dans les airs ». Visuellement c’était très beau !

Si on ajoute à cela une belle présence scénique, on peut dire que ce sont là des débuts très prometteurs pour la suite de leur parcours.

On imagine aussi que pour arriver à un tel résultat, cela leur a demandé une grande discipline et beaucoup de rigueur tout au long de l’année. Alors BRAVO !

En marge du spectacle, des artistes ont réalisé des happenings dans différents espaces du Théâtre, apportant ainsi une touche encore plus festive, surprenante et conviviale à cet évènement.

Ce « spectacle de fin d’année » est certainement de loin le plus chic auquel j’ai pu assister !

En savoir plus sur le LAAC : lelaac.fr

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L’histoire du Théâtre des Champs-Élysées est étroitement lié à la danse. Au XXe siècle, il a accueilli de grands artistes de la scène internationale : Nijinsky, les Ballets Russes, Joséphine Baker, Roland Petit, Serge Lifar, Maurice Béjart, Rudolf Noureev et bien d’autres. Au XXIe siècle, il reçoit des chorégraphes et danseurs renommés pour des soirées inédites : la compagnie de Pina Bausch pour interpréter leur Sacre du printemps, les adieux de Mats Ek et ceux de Sylvie Guilhem, le Ballet de Rome qui a interprété La Chauve-souris de Roland Petit, le Ballet du Capitole de Toulouse dirigé par l’Etoile Kader Belarbi etc. C’était donc un lieu tout trouvé pour le LAAC.

Princess Zaza