Les plus addicts aux séries diront qu’il ne s’agit pas d’une nouveauté que TF1 programme à partir du mardi 25 août à 21h. Toutefois la diffusion de Big little lies sur une chaîne publique est une très bonne nouvelle puisque cela permettra au plus grand nombre de découvrir cette série fantastique.

Au coeur de l’intrigue, cinq femmes aux profils bien différents, tantôt attachants, tantôt repoussants mais toujours complexes et intéressants. Big little lies m’a particulièrement plu car il s’agit d’une œuvre en accord avec son temps qui, sous couvert de fiction, aborde un thème important : les violences faites aux femmes.

Une série au suspens haletant

Big little lies est l’adaptation du roman Petits secrets, grands mensonges, de l’auteure australienne Liane Moriarty, un livre sorti en 2014 et qui est devenu un best-seller. C’est l’histoire de trois femmes, chacune mère, qui vivent dans une banlieue chic de San Francisco et mènent une vie apparemment parfaite. Elles cachent pourtant de nombreux secrets. Le parallèle avec Desperate House Wife s’arrête là.

Tout bascule lorsqu’elles se retrouvent mêlées à une histoire de meurtre survenu lors d’une soirée parents élèves dans l’école de leurs enfants.

Le pitch global des 7 épisodes est très prenant, teinté de drame et d’une bonne dose de mystère. Dès les premières minutes, on comprend que quelque chose de tragique s’est produit et que ces mères de famille normalement bien sous tous rapports sont impliquées et ont potentiellement des choses à se reprocher. Mais lesquelles ?

Pour comprendre qui, quoi, et pourquoi, il faudra attendre les dernières minutes de la saison. Entre mensonges, trahisons et tromperies, le scénario est puissant et le suspens haletant jusqu’au bout.

On comprend mieux pourquoi cette série a tant été primée à sa sortie, avec entre autres, neuf Emmy Awards et quatre Golden Globes.

Un casting de stars

La performance de Shailene Woodley dans cette série est remarquable. Personnellement, je l’avais quittée dans Divergente, film dystopique pour adolescents dans la lignée des Hunger Games.

Dans Big little lies, elle incarne Jane Chapman, un personnage toujours jeune mais beaucoup plus mûr. Hantée par son passé, cette mère célibataire veut prendre un nouveau départ et tout faire pour offrir une belle vie à son fils, même si pour cela elle doit trimer et se retrouver en décalage avec les autres mères qui évoluent dans son environnement. Elle apparaît clairement comme le vilain petit canard.

Vous verrez qu’il n’en est rien et au fil des épisodes, on découvre toute la complexité de son histoire, de son parcours de vie. On admire sa résilience, sa force face aux violences qu’elle a subies, le courage et la détermination dont elle fait preuve pour surmonter les conséquences de cette violence. Je n’en dis pas plus, au risque de vous spoiler.

Le personnage de Nicole Kidman, Céleste Wright, est également remarquable et c’est certainement l’un des plus complexes de la série. Elle partage sa vie, en apparence paisible, avec un mari violent, aussi bien physiquement que mentalement. Pourtant, elle ne laisse rien paraître.

Son interprétation très réussie permet de véritablement s’identifier aux problèmes de son personnage. Qu’on vive ou non des expériences similaires, que l’on ait connu ou non des relations toxiques amicales, amoureuses ou familiales, on se surprend souvent à se dire : et si ça m’arrivait, comment est-ce que je réagirais à sa place ? Et c’est bluffant.

Alors rendez-vous le mardi 25 août à 21h sur TF1 puis tous les mardis pendant les 2 à 3 semaines qui suivent.

Bon visionnage 🙂

Olivia