Fan de Desperate Housewives, ses petites mesquineries entre voisines et supposées amies ? Vous aimez les séries qui mêlent complexité du scénario, secrets, mensonges et humour ? Alors, la série Why Women Kill est faite pour vous !

Vous avez rendez-vous tous les jeudis soirs à 21h05 sur M6, ou en replay pour une séance de rattrapage, avec un nouvel épisode inédit diffusé tous les semaines.

Pourquoi je suis déjà accro de cette série? 

J’ai accroché dès le premier épisode pour plein de (bonnes) raisons 😉 La première, c’est parce-que j’adore les 3 personnages féminins qui sont au centre de la série : Beth Ann (Ginnifer Goodwin), un pur produit de l’Amérique middle-class de l’après-guerre, Simone (Lucy Liu), la mondaine et Taylor (Kirby Howell-Baptiste), la working girl. Au départ, certains aspects de leur personnalité peuvent vous paraître très superficiels. Mais, vous verrez, on découvre au fur et à mesure des femmes intelligentes, avec un passé plus ou moins heureux, qui doivent faire face à des situations plutôt compliquées.

Leurs univers complexes laissent présager beaucoup d’intrigues et de surprises au fil des épisodes….Préparez-vous, pour votre plus grand plaisir, à quelques noeuds au cerveau 😉 grâce aux réflexions incessantes au coeur de chaque intrigue, qui ménagent avec brio le suspens. À chaque fois que l’on pense avoir une certitude sur une situation, l’instant d’après elle vole en éclats, pour éventuellement être reconstruite ensuite, mais pour combien de temps ? Je n’en dis pas plus pour ne pas vous spoiler mais c’est carrément kiffant !

Autre bonne raison : la diversité. Il faut reconnaître que certaines séries américaines jouent très bien le jeu du multiculturalisme : des profils aux origines ethniques diverses, aux styles de vie multiples, aux orientations sexuelles variées et ça, ça fait du bien. Ce n’est pas forcément mon critère principal pour regarder une série, mais c’est toujours appréciable qu’un casting soit diversifié et propose différentes figures représentant la diversité de nos sociétés. 

Comme moi, vous êtes peut-être sensible au retour dans les années 60s. C’est une époque que j’aime voir et revoir à l’écran. Et depuis Mad Men, je n’avais pas vu de série, à succès ou non, mettre en avant cette époque. Alors autant vous dire, que je suis ravie ! Mention également pour les années 80s. Les coupes ultra volumineuses, les tenues ultra colorées, à en faire une crise d’épilepsie, m’avaient manquées et me rappellent la série culte Sauvés par le gong avec ses tenues très fin 80s – début 90s.

Enfin, le générique très travaillé, style ancien comic book, ne vous aura certainement pas échappé ! Les dessins arty très pop art font dangereusement écho au titre de la série sur fond de chanson d’amour (L-O-V-E by Michael Bubblé, une version jazzy du titre original de Nat King Cole). Ce mélange plutôt inattendu est terriblement efficace !

Ces dernières années, on a plutôt été habitué à des génériques qui ne vont qu’en raccourcissant, à l’exception de quelques séries phares qui ont de véritables génériques longs et travaillés, comme Game of Thrones ou les Simpsons. Avec Why Women Kill, on renoue avec un générique qui n’est pas simplement une formalité de quelques secondes, mais plutôt un élément à part entière de la série.

Why Women Kill: le pitch  

La série nous plonge dans la vie de 3 femmes, à des époques différentes mais qui ont comme point commun de résider tour à tour dans la même maison et d’avoir des problèmes conjugaux. Ces déboires vont conduire chacune d’entre elles à se venger de la façon la plus extrême qui soit…

Ainsi, on retrouve Beth Ann, femme au foyer dans les années 60 qui souhaite sortir de la monotonie de son quotidien, pimenter un peu sa vie pour sauver son mariage et sans doute sa propre santé mentale. Elle va aussi et surtout essayer de comprendre pourquoi son cher et tendre la trompe avec une serveuse.

Simone elle, vit dans les années 80, cette femme forte qui en est à son 3e mari, découvre que celui avec qui elle pensait passer encore un certain temps, la trompe avec … un homme. Ses réactions et son comportement me font énormément penser aux Desperate Housewives et à Gabriel Solis en particulier. Ce qui est, sans doute, normal puisque c’est Marc Cherry qui a créé ces deux séries (Desperate Housewives et Why Women Kill). 

Pour finir, Taylor, vit en 2019 dans un mariage libre, où chacun des deux époux peut aller voir ailleurs, tant que cela respecte certaines règles. Cela va se compliquer lorsque Taylor va héberger sa conquête extra-conjugale féminine (et oui, Taylor est bissexuelle) dans le foyer du couple. 

Bon visionnage 🙂

Bon visionnage !

Olivia