Depuis plusieurs jours, on parle beaucoup du nouveau spectacle « IN » à Paris, Saturday Night Fever, à découvrir jusqu’au 30 avril au Palais des Sports. C’est LA bonne surprise du moment !

L’histoire : dans un New-York musical des années 70, on suit les aventures, ponctuées de mésaventures, d’un groupe d’amis, passionnés de danse, qui se battent pour leurs amours et pour leurs rêves. Déjà, rien que ça, c’est convaincant !

Du début à la fin, et même encore après le spectacle, on a envie de danser, de sourire, on se sent bien. On jalouse même nos aînés qui ont connu les années disco !

Un décompte de 5 minutes avant le spectacle, et là, le ton est donné : c’est le feu ! Boules à facettes, paillettes, dancefloor et douches de lumières, tout y est. Un décor aussi festif que kitch que tout le monde apprécie visiblement, parce que c’est la première fois que je vois tout un Palais des Sports – complet d’ailleurs – debout pour applaudir et se trémousser !

Gwendal Marimoutou, ancien élève de l’AICOM et rôle principal du spectacle « Résiste », ouvre le bal. Il nous accompagne tout au long du show et nous narre l’histoire d’une façon rythmée, dynamique et enjouée. En plus, il chante et danse à merveille : le rôle lui colle incontestablement à la peau, et son capital sympathie et, disons le, son plus gros atout.

Je ne vais pas vous parler de chaque personnage… Mais un peu quand même, parce que certains m’ont vraiment ébloui et impressionné. Bon, petit couac et gros bémol sur la comédie… J’avais l’impression que tous – mis à part Fauve, qui était d’une interprétation et d’une justesse incroyables – récitaient un texte plus qu’ils ne l’interprétaient (le constat n’est pas propre à Saturday Night Fever, c’est le point faible des comédies musicales françaises comparées à celle de Londres ou Broadway).

Mais bon, on va dire qu’on leur pardonne : on est venu pour danser et écouter de la bonne musique, en prendre pleins les yeux, passer un joyeux moment, et c’est réussi ! Tous s’illustrent dans l’art du chant ou de la danse. D’ailleurs, l’histoire de ce spectacle est plutôt secondaire : c’est le show qui nous captive le plus.

D’abord, le crew. Ils accompagnent les personnages principaux tout au long du show et sont incroyables !  D’ailleurs, on reconnait quelques têtes connues avec des danseurs de Tal tels que Stessy Emelie, ou encore Daniel Ralph Mfaya et Jonathan Jenvrin, habitués des plateaux télés ! De vrais danseurs, qui dansent avec leur cœur, avec leur âme, en alliant technique et passion. Et ça se ressent.

Grand bravo ensuite au trio de chanteurs, que je comparerais au Bee Gees, de par leur look, leur présence, leur univers. On retrouve Stephan Rizon, gagnant de The Voice 1, Nevedya, une chanteuse à l’inspiration soul dont la voix me rappelle beaucoup celle de Tracy Chapman, et enfin, le tout premier candidat de l’histoire de The Voice, Flo Malley, mon gros coup de cœur vocal de la soirée. Cette voix… Mais cette voix !!! Rien que d’y penser, j’ai de nouveaux les frissons. Rauque, unique, identifiable : son registre vocal est magique !

Enfin, le duo Fauve Hautot et Nicolas Archambault fonctionne à merveille. Nicolas, que je ne connaissais pas, m’a convaincu. Pensée à Princess Zaza, qui n’arrivait pas à décrocher les yeux de ses abdos saillants et de ce corps parfait, que je jalousais, je dois l’avouer !

Fauve Hautot et Nicolas Archambault

Mais la grosse surprise de la soirée, c’est bien sûr Fauve. Waouhh ! Dingue. Magistral. Extraordinaire… Et j’en passe. Quel charisme ! Sur scène, elle rayonne. Quand elle danse seule, on ne peut détourner nos yeux de ce corps qu’elle maîtrise à la perfection tout en gardant un côté libre et aérien dans ses mouvements. Quand elle danse avec Nicolas, elle mène le duo et ne quitte pas son partenaire des yeux.

D’ailleurs, j’ai eu les larmes  aux yeux plus d’une fois ! Et quand elle danse au milieu d’un groupe, sa force, c’est qu’évidemment, elle ressort du lot, mais elle a cette capacité de tirer les autres vers le haut, d’utiliser cette énergie de groupe pour créer une harmonie parfaite et une synergie entre tous.

Pour résumer, ce spectacle joyeux et coloré, qui nous rappelle parfois Grease, Dirty Dancing ou encore West Side Story, nous donne la pêche et nous rend heureux.

Allez le voir, avec vos enfants, vos amis, vos parents, votre voisin, ou même seul : sur scène, les artistes ont du bonheur à partager et nous, on prend !

Informations pratiques : 

Saturday Night Fever
Jusqu’au 30 avril 2017
Palais des Sports, Porte de Versailles
Toutes les infos : saturdaynightfever.fr

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Samir Touhari